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Taux d’occupation sur Airbnb : quel chiffre est considéré comme bon ?

Un appartement baigné de lumière qui attend désespérément ses locataires face à une petite maison quelconque, perdue au milieu des champs, réservée week-end après week-end. Voilà le paradoxe d’Airbnb. Algorithme capricieux, flair du voyageur ou subtilité marketing ? Derrière chaque taux d’occupation se cache un récit bien plus complexe que les chiffres bruts. Il y a ceux qui sabrent le champagne dès 50 % de remplissage, et d’autres pour qui tout chiffre sous 80 % sonne l’alarme. Mais où tracer la frontière entre performance discrète et carton plein ? La vérité, elle, ne se laisse pas deviner si facilement.

Le taux d’occupation Airbnb, un véritable thermomètre pour les propriétaires

Sur le terrain de la location saisonnière, le taux d’occupation Airbnb joue le rôle de juge de paix. Simple à calculer : (nombre de nuits louées / nombre de nuits proposées) x 100. Derrière cette formule, c’est le miroir de l’attractivité d’un logement face à la demande des voyageurs. En France, décrocher un taux d’occupation supérieur à 70 % propulse déjà un bien dans la catégorie des annonces qui attirent l’œil et le portefeuille.

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Impossible de passer à côté des métropoles stars : Paris, Lyon, Nice, Bordeaux, Chamonix dominent le classement. À Paris, le taux varie de 66 à 75 %, et grimpe jusqu’à 90 % quand la saison touristique bat son plein. Lyon, Bordeaux ou Nice naviguent entre 62 et 71 %. Ailleurs, les chiffres se font plus modestes : Toulouse, Marseille, Nantes, Lille oscillent entre 50 et 63 %. Rien n’est figé : événements, calendrier scolaire, congrès, tout chamboule la donne d’une année à l’autre.

Le taux de réservation affine encore le tableau : il compare le nombre de réservations confirmées au nombre de visites sur l’annonce. Un ratio compris entre 4 % et 6 % indique que l’annonce séduit, au-delà de 6 % on touche à la performance hors norme.

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  • Un taux d’occupation Airbnb supérieur à 70 % : c’est déjà un bon score sur le territoire français
  • Paris, Lyon, Bordeaux, Nice : des villes où les calendriers se remplissent vite
  • Un taux de réservation qui franchit la barre des 6 % : la concurrence peut trembler

Airbnb propose une lecture immédiate du potentiel de chaque logement, mais les outils spécialisés (AirDNA, SeeTransparent, Mashvisor) permettent d’aller plus loin, de comparer par ville et d’affiner les stratégies. Car ce taux ne fait pas que flatter l’ego : il détermine directement le revenu mensuel généré par le bien. Plus il grimpe, plus la rentabilité suit.

Où commence un “bon” taux d’occupation sur Airbnb ?

À partir de 60 %, on entre dans la moyenne. Le cap des 70 % franchi, on peut parler de performance solide, reflet d’un marché dynamique. Les 80 % ? Peu de biens les atteignent hors grandes villes ou sites touristiques majeurs. Cela relève d’une gestion quasi chirurgicale, combinée à une demande qui ne faiblit pas.

Ville Taux d’occupation moyen
Paris 66 % à 75 % (jusqu’à 90 % en haute saison)
Lyon 62 % à 70 %
Nice 65 % à 71 %
Bordeaux 64 % à 68 %
Marseille 58 % à 59 %
Nantes 55 %
Chamonix 60 %

Des outils comme AirDNA, SeeTransparent ou Mashvisor mettent à disposition des benchmarks actualisés ville par ville : pratique pour savoir si votre bien sort du lot ou mérite un coup de boost.

  • Entre 60 % et 80 % : votre logement tient la route, voire brille
  • Au-delà de 80 % : c’est rare, signe que la demande explose
  • En dessous de 50 % : il est temps de revoir la stratégie

Le taux de réservation complète le diagnostic. Restez dans la fourchette 4–6 % pour coller à la moyenne, visez au-dessus pour sortir du lot. Suivre régulièrement ces indicateurs, c’est s’offrir une boussole fiable pour piloter son activité et ajuster les curseurs.

Ce qui fait décoller (ou plomber) le taux d’occupation sur Airbnb

La performance d’un logement ne dépend pas uniquement du code postal. D’autres facteurs, parfois insoupçonnés, font pencher la balance.

La saisonnalité et les événements locaux bouleversent la donne. Exemple : Cannes explose son taux de remplissage pendant le festival, Chamonix fait le plein en hiver. Dans les grandes villes, les pics surviennent lors de salons ou vacances scolaires, mais la demande reste stable le reste de l’année.

La qualité de l’annonce pèse lourd : photos léchées, description précise, équipements modernes (Wi-Fi, clim, spa…) et politique souple d’arrivée ou d’annulation. Rien n’est laissé au hasard. Les voyageurs zappent vite les annonces fades ou bancales.

Le prix aussi doit bouger au rythme du marché. Moduler les tarifs selon la concurrence, la saison ou l’anticipation des réservations s’avère payant. Et pourquoi se limiter à Airbnb ? Booking.com, Abritel, d’autres plateformes drainent des clientèles différentes, parfois plus régulières hors des grandes villes.

  • La réglementation locale impose parfois des plafonds, comme les 120 jours de location autorisés à Paris.
  • Le type de bien (studio, grande maison, chalet) oriente le profil des voyageurs et la durée des séjours.

Enfin, le nerf de la guerre : la réputation. Les avis clients, positifs ou négatifs, influencent directement le taux de réservation — et donc, le taux d’occupation et les revenus qui en découlent.

Des leviers concrets pour booster son taux d’occupation et rester dans la course

Pour tirer le meilleur de sa location, il existe des solutions éprouvées. La tarification dynamique s’impose comme la première marche : ajuster les prix au fil des saisons, des événements ou des mouvements de la concurrence, c’est la clé pour éviter les trous dans le calendrier.

Autre atout : la gestion professionnelle. Avec un logiciel de gestion comme Guesty, Lodgify ou Smoobu, vous synchronisez les plannings sur toutes les plateformes, limitez les doublons et automatisez la communication avec vos voyageurs. Les services de conciergerie Airbnb ajoutent une dose de qualité : accueil personnalisé, ménage rigoureux, gestion rapide des imprévus… autant de points gagnés sur la satisfaction et les avis, donc sur le taux d’occupation.

La comparaison, elle aussi, a du bon. Les outils d’analyse (AirDNA, SeeTransparent, Mashvisor) permettent de se situer par rapport au marché, d’identifier les axes d’amélioration et d’ajuster sa stratégie. Un soin particulier à l’annonce (photos, réactivité, gestion des commentaires) peut faire basculer la courbe du bon côté.

  • Misez sur la diffusion multi-plateformes (Airbnb, Booking.com, Abritel) pour capter une clientèle variée
  • La rapidité de réponse et la flexibilité de l’accueil font la différence

Penser son activité avec un business plan structuré, c’est anticiper les saisons creuses, modéliser ses revenus et piloter sa rentabilité avec précision. Car sur Airbnb, chaque point de taux d’occupation n’est pas qu’un chiffre : c’est une nuit remplie, une histoire de plus, et parfois, la clé d’un décollage inattendu.