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C’est quoi la fiscalité immobilière ?

Maitriser la fiscalité immobilière vous permet de bénéficier de nombreux avantages. En effet, elle met en place des dispositifs qui permettent d’alléger les impôts sur l’immobilier. Il s’avère donc important de connaitre la fiscalité immobilière lorsqu’on est investisseur pour minimiser une imposition lourde. Dans cet article, nous vous donnerons plus d’informations sur la fiscalité immobilière.

Définition de la fiscalité immobilière

La fiscalité immobilière permet de regrouper toutes les pratiques relatives à la perception des impôts immobiliers. Il faut noter que lorsqu’on possède un appartement une maison que l’on met en location, qu’elle soit saisonnière ou non, meublée ou pas, il est important de déclarer vos revenus. Dans bien des cas, les impôts à déclarer peuvent devenir trop lourds et trop difficiles à payer. Dans ce cas, vous pourrez utiliser des dispositifs de la fiscalité immobilière qui serviront à alléger ses impôts.

A découvrir également : Comprendre la défiscalisation immobilière pour optimiser son investissement

Pourquoi faut-il maitriser la fiscalité immobilière ?

Généralement, la fiscalité immobilière est en effet l’affaire du comptable. Cependant, si vous possédez des investissements locatifs, la fiscalité vous évitera de nombreuses dépenses. Il faut savoir que la fiscalité vous permet de faire la part des choses de la bonne façon. Par exemple, elle vous permet d’imposer vos locations de la bonne manière. En effet, l’imposition pour un logement meublé est différente pour une location à nue.

En plus, il faut noter qu’en location à nue, deux régimes sont disponibles, il s’agit du régime réel et du régime forfaitaire. Il en est de même de la location meublée qui compte le régime en micro BIC et le régime réel d’imposition. Pour la location meublée, il faudra également maitriser le régime Loueur en Meublé professionnel. Tous ces différents éléments vous permettront de réaliser une bonne imposition de vos revenus, en vous évitant ainsi certaines charges qui pourraient alourdir votre facture d’impôt.

Lire également : Les erreurs courantes à éviter dans l'investissement immobilier pour défiscaliser

Outre l’impôt lié au revenu financier, vous devez noter qu’il y a l’impôt lié à fortune immobilière. Il y a aussi la taxe d’habitation qui doit être payée par l’occupant du logement. Par ailleurs, vous êtes par ailleurs soumis à la taxe foncière qui est imposable à tous les propriétaires de bien immobilier en France.

Les taxes sur l’immobilier sont en effet très nombreuses. Si bien qu’il vous faudra murement réfléchir avant de vous lancer dans un projet immobilier. Mais il faut avoir que bien maitriser sa fiscalité immobilière vous permettra de prendre les bonnes décisions. De plus grâce au dispositif de défiscalisation, vous avez la possibilité de réduire vos factures d’impôt. De quoi alléger les différentes dépenses liées à l’impôt et profiter d’un investissement plus rentable.

Les différents impôts liés à l’immobilier

En France, les propriétaires immobiliers doivent s’acquitter de plusieurs impôts liés à leur bien. Parmi ceux-ci, on peut citer principalement la taxe foncière et la taxe d’habitation.

La taxe foncière est un impôt payé par le propriétaire du bien immobilier. Elle est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du logement ainsi que des taux fixés par les collectivités territoriales (communes, départements et régions). Cette taxe doit être payée chaque année et sert à financer les dépenses de ces collectivités.

La taxe d’habitation quant à elle est payée par l’occupant du logement au 1er janvier de l’année en cours. Elle est aussi basée sur la valeur locative cadastrale mais tient compte cette fois-ci des revenus du foyer fiscal occupant le logement ainsi que des taux fixés par les collectivités locales. Depuis quelques années, une réforme a été mise en place pour supprimer progressivement cet impôt pour certains foyers fiscaux.

Au-delà des deux taxes principales, il existe aussi d’autres impôts liés aux biens immobiliers comme l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui concerne les personnes ayant un patrimoine immobilier net taxable supérieur ou égal à 1,3 million d’euros ou encore la contribution économique territoriale (CET) qui regroupe deux taxes : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Il faut noter qu’il y a aussi différents dispositifs permettant aux investisseurs immobiliers de bénéficier d’une réduction ou d’une exonération de certains impôts. Parmi ces dispositifs, on peut citer notamment la loi Pinel qui permet une réduction d’impôt sur le revenu pour les investisseurs immobiliers locatifs ou encore le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) qui offre certains avantages fiscaux aux propriétaires louant un bien immobilier meublé.

La fiscalité immobilière est complexe et nécessite une bonne compréhension des différents impôts liés à l’immobilier. Pensez à bien vous tenir informé des nouveautés législatives et réglementaires afin de mieux gérer votre patrimoine immobilier et profiter au maximum des avantages fiscaux qu’il offre.

Les astuces pour optimiser sa fiscalité immobilière

Pour optimiser sa fiscalité immobilière, il existe plusieurs astuces à connaître. Vous devez choisir le bon régime fiscal pour votre investissement immobilier. Selon les objectifs et la situation personnelle de chaque investisseur, il peut être plus intéressant d’opter pour un régime réel ou un régime micro-foncier.

Le choix du régime réel permet aux propriétaires bailleurs de déduire toutes les charges liées à leur investissement immobilier (charges foncières, travaux, intérêts d’emprunt…) alors que le régime micro-foncier offre une déduction forfaitaire automatique de 30% des revenus locatifs.

Une autre astuce pour optimiser sa fiscalité immobilière est de bien gérer ses dates d’acquisition et de vente. En choisissant avec soin ces moments clés dans la vie du bien immobilier (en fonction notamment des évolutions législatives), vous pourrez vous renseigner sur les dispositifs mis en place par l’État pour encourager ce type d’investissements : Pinel ou Denormandie, entre autres.

Une dernière astuce consiste à recourir au démembrement temporaire lors de l’achat du bien immobilier. Effectivement, cette méthode permet souvent d’avoir accès au marché immobilier tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux. Le démembrement temporaire consiste à acheter un bien immobilier en nue-propriété tout en laissant le temps à l’usufruit de se libérer pour ensuite revendre son bien, au terme du délai fixé par les termes du contrat.

Optimiser sa fiscalité immobilière demande une bonne connaissance des différentes astuces et régimes fiscaux mis en place. Vous devez vous faire accompagner par un expert-comptable ou un conseiller financier spécialisé dans l’immobilier afin de prendre les meilleures décisions et éviter toute mauvaise surprise sur le plan fiscal.

Les changements récents en matière de fiscalité immobilière

La fiscalité immobilière est un domaine en constante évolution, avec des changements réguliers décidés par l’État pour encourager ou limiter les investissements dans ce secteur. En voici quelques exemples récents :

Le dispositif Pinel a été reconduit jusqu’en 2024 et modifié selon certains critères géographiques et environnementaux. Ce dispositif permet aux investisseurs de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu s’ils achètent un bien immobilier neuf ou en état futur d’achèvement (VEFA) qu’ils mettent ensuite en location pendant une durée minimale de six ans.

Autre changement majeur : la mise en place du prélèvement à la source qui concerne aussi les revenus fonciers depuis janvier 2020. Le mode opératoire reste le même que pour les autres sources de revenus : les propriétaires bailleurs sont prélevés directement sur leurs loyers perçus chaque mois ou trimestre, au taux qui leur correspond.

L’année dernière a vu entrer en vigueur une nouvelle loi visant à favoriser la construction de logements intermédiaires dans certaines villes tendues telles que Paris, Lille ou encore Lyon. Cette loi Elan (Évolution du Logement, Aménagement et Numérique) permet aux propriétaires-bailleurs mettant leur bien immobilier en location via un contrat de location-accession (PSLA), une exonération fiscale équivalente à 85 % de la valeur du bien, sur une période allant jusqu’à 15 ans.

Pensez à bien noter que le régime fiscal des locations meublées a aussi été modifié en début d’année. Depuis janvier 2021, les propriétaires-bailleurs qui optent pour le régime micro-BIC doivent désormais déclarer leurs revenus locatifs dans la catégorie « bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ». Si vous êtes concerné par ce changement mais n’avez pas choisi votre option fiscale avant la fin du mois de février, vous serez alors considéré comme relevant automatiquement du régime réel simplifié.

Ce ne sont là que quelques exemples des nombreux changements intervenus ou à venir ces derniers temps en matière de fiscalité immobilière. Pour être sûr(e) d’être à jour et informé(e) sur tous les sujets liés à votre investissement immobilier, nous vous recommandons vivement de faire appel à un expert-comptable spécialisé. Celui-ci sera capable de répondre à toutes vos questions et ainsi optimiser au mieux votre situation financière personnelle.

Comment éviter les pièges fiscaux lors d’un investissement immobilier

Investir dans l’immobilier peut sembler être une stratégie fiscale intéressante. Il y a des pièges à éviter pour ne pas se retrouver confronté à des problèmes fiscaux importants. Voici quelques astuces utiles pour éviter les pièges fiscaux lors d’un investissement immobilier.

Premièrement, avant de vous lancer dans un investissement immobilier, assurez-vous d’avoir une vision claire et réaliste du marché immobilier local. Pensez à bien comprendre le contexte économique et politique qui influence ce marché afin de prendre une décision éclairée quant aux types d’investissements immobiliers que vous souhaitez faire.

Pensez à bien tenir compte des coûts liés à la propriété immobilière en plus du prix d’achat initial. Il s’agit notamment des frais juridiques (notaires), frais bancaires (hypothèque) ainsi que les taxes foncières et charges locatives annuelles qui peuvent varier selon la ville où se situe votre bien.

Soyez vigilant(e) quant aux réglementations locales en matière de location immobilière. Des règles strictes sont imposées, par exemple, concernant les délais pour donner congé au locataire ou encore sur les montants légaux des loyers pouvant être appliqués par mètre carré ou type de logement.

Prenez en compte le fait qu’en tant que propriétaire-bailleur, vos obligations légales sont multiples : assurer la sécurité incendie du bien loué auprès d’une compagnie spécialisée ainsi que sa rénovation si nécessaire ; respecter un certain nombre de normes d’habitation, etc.

Cinquièmement, pensez à bien anticiper la fiscalité immobilière liée à votre investissement. Effectivement, tout propriétaire-bailleur doit déclarer les revenus locatifs issus des loyers perçus auprès du fisc et être en mesure de justifier ses charges (taxe foncière, rénovation, etc.). Pensez à bien maîtriser les mécanismes fiscaux applicables pour optimiser votre situation financière.

Sixièmement, soyez vigilant quant aux offres alléchantes proposées par certains professionnels qui promettent monts et merveilles dans le domaine immobilier pour un prix très attractif. N’hésitez pas à demander plusieurs devis ou avis avant toute signature de contrat avec ces professionnels afin d’éviter toutes mauvaises surprises fiscales.

Investir dans l’immobilier peut apporter un bon complément de revenu mais nécessite une bonne connaissance légale ainsi qu’un suivi rigoureux des obligations juridiques et fiscales applicables. Renseignez-vous sur la fiscalité immobilière applicable chez vous, anticipez bien les coûts liés au marché local, comparez plusieurs prestataires avant toute décision importante relative à votre projet immobilier.